Parmi toutes les questions que l’on pose aux chasseurs, on entend souvent celle-ci : quel est le plaisir de chasser ?
Les chasseurs y répondent facilement car s’il n’y avait pas de plaisir à chasser, il n’y aurait aucun intérêt de continuer cette passion.
Voici en quelques lignes le plaisir que trouvent les chasseurs dans la pratique de la chasse !
Chasser et manger du gibier
Partir à la chasse, cela signifie également partir à la quête d’un animal. La chasse ne s’arrête pas à l’acte final de tuer un animal, elle commence bien bien avant ! En vérité, la chasse commence au moment où l’on pense où et quand aller à la chasse, quand on prépare ses affaires, quand on imagine l’animal que l’on va chasser et que l’on trace dans la tête tout le chemin de sa quête. Quand on part à la chasse, cela ne signifie pas non plus que l’on rentre à chaque fois avec un animal. Il y a aussi une part de chance, une part d’inconnu, la chasse n’est pas une science exacte et heureusement ! Tout ce qui est remarquable et mémorable est aussi les quelques minutes, heures, avant d’atteindre le gibier. Réussir à se camoufler parfaitement, se fondre dans la nature, activer tous ses sens, prendre en considération le terrain pour optimiser ses chances de réussite jusqu’au moment final, où l’animal est prélevé comme ce que l’on imaginait.
La dernière partie et de loin la plus satisfaisante, la préparation de la venaison, ou plutôt comment imaginer ses futurs repas avec la viande sauvage que l’on a chassé. L'avantage est que l’on connaît la provenance de cette viande, la façon dont il s’est nourri et de comment il a été tué. Aujourd’hui, il n’existe aucune viande plus biologique que le gibier et aucun circuit plus court que celui d’un animal sauvage chassé naturellement vers notre assiette ! C’est un plaisir énorme de la chasse que de préparer des brochettes de filets de chevreuils l’été avec des amis, déguster une gigue de sanglier au moment des fêtes de fin d’année ou encore préparer des plats de tous les jours en remplaçant le bœuf par du gibier. Par exemple, il vous suffit de hacher un morceau de sanglier pour faire une bolognaise maison, cuire un morceau de filet de chevreuil pour vous faire une steak rapidement ou même prendre les filets d’un faisan pour remplacer le poulet du supermarché.
Voilà le plaisir de chasser un animal pour prendre du plaisir ensuite à le manger. La viande de gibier est un mets de grande qualité, bien souvent peu connu du grand public ou trop peu cuisiné avec des modes de cuisson adéquats.
Partager des moments de convivialité autour d'une passion commune
Rien n’est plus plaisant que de partager un moment à la chasse, entouré des personnes que l’on apprécie. Cela permet de partager en plus de sa passion, un moment de convivialité entre amis. Les retours de chasse sont souvent mémorables car tout le monde raconte ce qu’il a vu, ce qu’il a vécu et l’explique avec l’émotion qu’il a ressenti. C’est comme si on vivait en temps réel une autre chasse.
La chasse est aussi une passion qui se transmet aussi en famille et in fine qui se pratique en famille. C’est parfois difficile de partager une passion commune en famille et la chasse le permet ! Elle permet à un parent ou grand parent de faire découvrir la chasse aux plus jeunes, en leur transmettant le savoir-faire et l’art de chasser.
La chasse permet également de partager de nouveaux moments et de découvrir de nouvelles personnes. C’est une incroyable passion qui mélange les classes sociales, fait se rencontrer un PDG avec un agriculteur et permet de nouer de nouveaux liens d'amitiés. C’est aussi ça le plaisir de la chasse : faire de nouvelles rencontres et découvrir de nouvelles choses continuellement.
Se reconnecter à la nature
Le plaisir de la chasse, c’est également de passer un moment à pratiquer sa passion en permettant de se libérer la tête du travail, penser à autre chose ou tout simplement de changer d’air. Beaucoup de personnes viennent à la chasse justement pour quitter la routine de la ville, du travail et apprendre à connaître la faune et la flore sauvage. La chasse permet tout cela, prendre une paire de bottes, son fusil, son chien par exemple et partir faire un tour de quelques heures pour chasser le pigeon ramier ou autre petit gibier. L’important n’est pas le résultat, mais bel et bien le fait de faire un tour dans la nature, voir du gibier, les changements qu’il y a eu dans l’environnement et si l’occasion se présente, prélever un animal pour assurer le repas du midi.
Il est important de comprendre que l’on rentre bien plus souvent les mains dans les poches de la chasse, qu’avec la prise d’un animal ! Ce que l’on recherche avant tout, c’est un moment hors du temps, à ne penser qu’à sa passion et casser la routine de la semaine.
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